Aquarelliste Thierry de Marichalar

Pas à pas téméraire (accessible)

Papier : Arches

Couleurs : Bleu outremer, bleu de cobalt, bleu céruléum, terre de sienne brûlée, orange winsor, rose permanent, alizarine cramoisie, un vert.

Intérêt : Travail dans le mouillé et inondation partielle pour peindre une aquarelle ambiance « tranche de vie ».




Faites le dessin…

Drawing-gum à la plume :

Réservez à la plume le dos du gamin, l’arrière de la tête, quelques cheveux dans le vent et le bout de bois dans la main.


Mouillez la mer à l’eau claire en laissant le papier sec sur la crête des vagues.

Pour les remous mouillez par endroit en laissant beaucoup plus de blanc, on ne sait pas trop ce que cela va donner tant que les couleurs n’y sont pas.

Mouillez également le premier plan en laissant un espace vierge entre le sable et la mer.


Posez dans la mer du bleu céruléum, cobalt avec une pointe de vert.

Les remous céruléum et cobalt.

Le premier plan un dégradé de céruléum et de l’orange et sienne brûlée pour le sable.

Cette première étape se fait dans le mouillé donc les fusions de couleurs sont douces et grandes.


Quand le papier commence à sécher, intensifiez les pigments bruts avec peu d’eau sur le papier.

Le but est de suggérer des vaguelettes qui restent floues dans la mer.

Intensifiez les remous en posant du pigment bien brut avec un petit pinceau afin que cela ne fuse pas trop.

Laissez sécher.


Si la mer est trop présente à l’arrière-plan, vous pouvez toujours remouillez pardessus afin de flouter l’ensemble, mais veillez à conserver le blanc de la vaguelette et des remous.

La mer ne doit pas prendre le dessus sur l’enfant d’où cette façon de la rendre flou.


Pour le gamin nous allons poser un jus d’orange sur le corps que nous contrasterons quand le papier deviendra mât.

Vous pouvez également remouillez le sable à l’eau claire pour indiquer un reflet flou.


Le papier devenu mat nous pouvons renforcer les ombres avec du pigment brut (très peu d’eau) afin de donner du volume au corps :

Sienne brulée, rose, alizarine + une pointe d’outremer pour le foncé.

Ce travail délicat est à faire au juste moment, mais si le foncé se répand partout vous pouvez toujours faire des retraits dans le mat avec un petit pinceau pour éclaircir et délimiter les parties du corps.


Laissez sécher puis retirez le drawing-gum.


Remouillez le sable du premier plan à l’eau claire…


Puis posez quelques reflets qui doivent être floues pour indiquer le degré d’humidité du sable.


L’aquarelle est terminée,
YAKA et même pas peur.



26/09/2008
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