7 Paysages
1 Technique humide | 4 Commencer à peindre | 7 Paysages |
2 Matériel | 5 Ciels | 8 Ombres et lumières |
3 Couleur | 6 Mer et eau | 9 Astuces diverses |
Les paysages sont LES sujets de prédilection des aquarellistes.
Paysage rural
Paysage urbain
Paysage marin
Le principe de base du paysage est de regrouper sur la feuille tout ce que la vision de l'œil permet, des éléments éloignés en passant par les plans intermédiaires jusqu'aux premiers plans.
Evidemment tous ces éléments ne peuvent se peindre de la même façon, et suivent des règles qui mettront en valeur votre peinture.
Composition et cadrage
Le sujet du paysage est infinie, une marine, un paysage urbain ou rural, la première chose à appréhender est de savoir ce qui vous plait dans le sujet à peindre. Prenez le temps d'examiner et notez ce qui vous intéresse et vous inspire, les couleurs, un éléments principal, la perspective, les ombres, la lumière etc… puis réfléchissez sur la composition de votre paysage. En effet il existe une multitude de cadrages possibles mettant plus où moins en valeur la répartition des masses et des centres d'intérêts. Pour vous aider il est très simple de se fabriquer un viseur en carton qui permet de contempler le paysage au travers de son ouverture. Le but étant de répartir de façon équilibrée les différents éléments composant votre tableau.
Viseur
Les possibilités de composition sont immenses… voici quelques exemples parmi les plus fréquents:
Elliptique Composition en L
Composition en triangle Composition en diagonale
Composition en S où Z
Comment disposer le sujet dans l'aquarelle ? Vous devez choisir l'élément qui constituera le centre d'intérêt.
Conseil : évitez la disposition symétrique qui est très monotone et la dissymétrie qui déséquilibre.
Pour cela la théorie de Platon sur le nombre d'or est un précieux secours (multipliez la mesure du côté d'un rectangle par 1,618 vous donnera le nombre d'or de ce côté). Sans entrer dans l'explication de ce principe, cette règle consiste à déterminer le point d'équilibre idéale du tableau.
Nombre d'or
D'une manière générale, un grand nombre d'aquarelliste divise leur feuille suivant un quadrillage approximatif du 1/3 afin de pourvoir positionner rapidement le/les centres d'intérêts, c'est ce que l'on appelle la règle des tiers.
règle des tiers chalutier au point fort, 2/3 ciel et 1/3 mer
L'arrière plan
C'est l'élément le plus éloigné, le fond ou même juste le ciel. Les couleurs froides donnant l'illusion d'éloignement, privilégiez les tonalités froides et bleutés pour simuler l'arrière plan et renforcer la profondeur. D'une manière générale il est important de partir de couleurs légères, douces et froides, que l'on contrastent et accentuent progressivement au fur et à mesure que l'on se rapproche. Les éléments éloignés, c'est-à-dire les détails de l'environnement, sont également moins perceptibles dans le lointain qu'au premier plan. Si vous conjuguez ces deux éléments dans vos aquarelles, la profondeur s'en trouvera nettement accentuée.
Le second plan (intermédiaire)
L'enchaînement de plusieurs plans rend très réaliste la notion de profondeur, c'est l'étagement des ces différends plans qui donne l'illusion de la troisième dimension. La tonalité intervient beaucoup à ce stade pour renforcer la notion de profondeur, partez de couleurs légères et froides puis renforcer les contrastes et réchauffez légèrement les couleurs pour donner plus de présence et amplifier le phénomène de perspective. Dans le même temps vous pouvez accentuer et contraster les détails en fonction de leur rapprochement. L'alternement des plans est donc déterminée par leur intensité, leur forme et le choix des couleurs.
Le premier plan
Sert à amplifier les effets de profondeur, intéressant pour donner au tableau des éléments indiquant une échelle de proportion au spectateur. Cet aspect de proportion renforce également la distance entre les différents plans. Ce plan qui est le plus proche de l'observateur présente les couleurs les plus contrastées, chaudes ainsi que des détails de plus en plus précis.
La perspective
La superposition de plans ne suffit à elle seule pour donner l'illusion de la profondeur.
Abordons très succinctement cette notion essentielle qui est constituée par deux points clés.
La ligne d'horizon : en aquarelle la ligne d'horizon se situe à la hauteur des yeux.
Le point de fuite : situé sur la ligne d'horizon, est le point de rencontre des lignes de fuite.
Exemple de convergence des lignes de fuite.
Arbres et route
Il peut y avoir plusieurs points de fuite, leur nombre dépend du nombre de face que l'on voit :
2 points de fuite
3 points de fuite
Pas à pas montagne
Petit pas à pas rapide avec la technique de l'inondation partielle et un contraste chaud/froid
Mouillez le ciel à l'eau claire et la partie gauche de la montagne , attendez que le papier absorbe l'eau puis posez des couleurs pâmes du ciel avec du bleu céruléum et bleu de cobalt.
Renforcez les tonalités avec un pinceau peu chargé en eau dès que la papier commence un peu à sécher, avec du cobalt + rose, cobalt + sienne brûlée pour les nuages et outremer + rose pour les parties foncées.
Mouillez le premier plan et posez des couleurs douces en dégradé, jaune, sienne brûlée et un violet cobalt + rose, quand cela devient mât vous pouvez faire quelques retraits avec un petit pinceau à poils durs en synthétique..
Cette partie aux couleurs chaudes rapprochera le plan et contrastera avec la tonalité générale bleu/violet.
Quand le ciel devient mât, suggérez quelques montagnes au loin avec des tonalités froides.
Avec la technique de l'inondation partielle nous allons dessinez les montagnes.
Mouillez avec un jus légèrement teinté le relief, n'hésitez pas à travaillez avec beaucoup d'eau afin de pouvoir rectifier en permanence les teintes des rochers. Couleurs froides : céruléum + rose, cobalt + rose, céruléum + rose pour foncer.
Continuez avec les ombres portées des montagnes que nous allons contraster pour rendre plus lumineuse les parties blanches et rajouter de l'impact. En contournant le premier-plan.
Utilisez des couleurs de plus en plus brutes et pâteuses pour indiquer des formes dans l'ombre.
Terminez par la partie gauche de la montagne en contournant des personnages en négatifs et en suggérant des nuages qui passent devant la montagne.
Peignez succinctement et pas trop détaillé quelques randonneurs pour indiquer une échelle à l'ensemble et une notion de perspective.
Variante pas à pas montagne
Sur le même sujet voici une variante qui dégage une ambiance totalement différente, les parties qui étaient foncées sont laissées claires et inversement. N'hésitez pas à peindre un sujet de différentes manières pour juger de l'atmosphère et de l'effet rendu, cela vous aidera à interpréter et imaginer.
Mouillez à l'eau claire le ciel, attendez que le papier absorbe l'eau puis posez les nuages avec un pinceau peu chargé de pigments, laissez le ciel derrière les montagnes lumineux pour créer un contraste et amorcez un nuage qui passe devant la montagne sur la partie gauche.
Quand le papier devient mât vous pouvez renforcer les couleurs en travaillant très rapidement et avec très peu d'eau, terminez en suggérant une découpe de montagne éloignée dans des tons froids.
Pour faire ressortir l'idée d'un contre-jour nous allons peindre les montagnes en sombre.
Mouillez auparavant à l'eau claire puis posez des pigments sombres sur le haut des montagnes qui vont se dégradés et laissez apparaître le brume.
Tester vos pigments pour que la propagation ne soit pas trop grande et que la brume garde la clarté du blanc du papier.
Quand le papier devient mât, donnez l'illusion de quelques rochers qui conserveront un caractère flou.
Peignez les montagnes les plus claires avec une légère teinte tirant sur le rose.
Vous pouvez remouillez la montagne et ajuster les tonalités et les couleurs, voir même suggérez quelques nuages par retrait sur le côté droit de la montagne principale.
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